Si le nom de l’album parle d’orchestration, il ne faut pas s’attendre à des morceaux enregistrés par un orchestre. En effet, il s’agit ici d’arrangements ayant recours à des instruments virtuels, comme le laisse entendre le livret : Music Performed & Sequenced by Majora Philharmonic Sound Orchestra.
La musique de l’observatoire et Oath to Order sont clairement les arrangements les plus réussis, l’un par ses sonorités et son écriture douces, l’autre par son côté dramatique et résigné, à l’image du caractère général du jeu-même. Mais il ne faut pas pour autant oublier d’autres pistes remarquables dont le thème de la plaine de Termina, rendu plus lisible par son tempo moins pressé que dans la version OST ou encore la piste bonus, qui nous transporte dans un club de jazz zora, ce dont on n’a, hélas, que trop peu l’habitude.
Il y a encore deux ans, le disque n’était trouvable que sur certains sites d’enchère et à des prix prohibitifs. Aujourd’hui, on le trouve régulièrement sur le site VGMWorld pour une vingtaine d’euros.
Voici, grâce à l'ami Jonathan, la traduction du petit mot de Shigeru Miyamoto (un mec qui débute chez Nintendo) qu'on peut trouver dans le livret :
Il y a encore deux ans, le disque n’était trouvable que sur certains sites d’enchère et à des prix prohibitifs. Aujourd’hui, on le trouve régulièrement sur le site VGMWorld pour une vingtaine d’euros.
Voici, grâce à l'ami Jonathan, la traduction du petit mot de Shigeru Miyamoto (un mec qui débute chez Nintendo) qu'on peut trouver dans le livret :
Nous voila déjà arrivés au 6ème episode de la série Zelda. C’est sur ce dernier (Majora) que le nombre de personnes à été le plus important et je pense que nous avons réussi à en faire une œuvre complète et achevée. De même, l’équipe sonore s’est agrandie et j’espère pouvoir ainsi vous faire profiter d’une nouvelle dimension dans l’ambiance sonore vidéoludique ! J’en ai profité pour écouter, non sans nostalgie, quelques CD regroupant toutes les compositions des œuvres passées.Crédits :
Composition : Kôji Kondô, Tôru Minegishi.
Arrangement : Majora Philharmonic Sound Orchestra (Shoji Horikoshi, Masahide & Yumi, Masaharu Toyoda, Keita Kikuchi, Katsuya Takahashi).
Références : FMCN-1003 (Enterbrain).
Date de sortie : 21 octobre 2000 (1 disque).
01 Opening 4:49
02 Termina Field 4:24
03 Deku Nut's Palace 4:32
04 Astral Observatory 4:20
05 Commanding Vow 4:31
06 Music Box House 4:14
07 Goron's Shrine 4:02
08 Zora Hall 5:54
09 Fighting Enemies 5:23
10 Ceremony 4:24
11 Piste Bonus : Daru Blue "BIG BAND Version" 4:05
Ci-dessus : la jaquette. Elle est en plastique opaque et seul l'autocollant situé en haut à droite de la face avant, ainsi que celui situé dans le bas du dos de la jaquette donnent les coordonnées du disque.
Ainsi, si vous trouvez sur la jaquette l'artwork suivant, il s'agit d'une contrefaçon. En effet, cet artwork ne recouvre que le livret. Si jamais vous avez un doute sur un disque, n'hésitez pas à me contacter en m'en fournissant la référence.
Ainsi, si vous trouvez sur la jaquette l'artwork suivant, il s'agit d'une contrefaçon. En effet, cet artwork ne recouvre que le livret. Si jamais vous avez un doute sur un disque, n'hésitez pas à me contacter en m'en fournissant la référence.
A l'achat du cd il y a quelques années je pensais pouvoir profiter de la très bonne bande son de Majora's Mask en qualité symphonique. Au final, rien de tout cela, bien au contraire... ce qui est une meilleure chose! Les morceaux gardent dans la forme une forte empreinte synthétique présentant davantage un hommage à la musique de jeux vidéos qu'à une carence. Plus maîtrisé qu'un orchestre (trop de ré-orchestrations symphoniques se révèlent décevantes, étrangement limitées par un orchestre relégué à des interprétations sans grandes originalitées, dont le potentiel n'est pas exploité...et souffrant de leur prétention classique, la comparaison dans ce domaine étant écrasante), cette empreinte synthétique est la grande force du cd. Les pistes gagnent un supplément d'âme (manquant souvent aux orchestrations symphonique proprette mais sans éclat), le joueur étant en territoire connus dans cet univers sonore faisant appel à une certaine nostalgie et à un monde onirique bien à part. Amusant de noter également les références classiques qui parsèment les compositions : l'intro du très bon "Deku Palace" rappelle l'entrée très célèbre de Carmina Burana quand ce n'est pas un prélude à la harpe calqué note pour note sur la partition de la belle au bois dormant de Tchaïkoski ("The Music Box") par exemple. Les meilleures pistes abordent des tonalités très différentes : le thème de l'observatoire doux et onirique, Oath of Orders tragique et solennel, le thème des gorons psychédélique ou celui des zoras délicieusement kitchissime. Reste la première piste peu convaincante (un mauvais choix), le thème de fin ou celui de l'ultime combat font également triste mine (ce sont les trois pistes orchestré telle qu'elles le sont dans le jeu...qui ne sont d'ailleurs pas particulièrement brillante).
RépondreSupprimerEn tout cas, un album plaisant et particulièrement réussie
Excellente critique, merci pour le blog !
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