16 avril 2009

Tout sur Daigassô! Band Brothers DX, le meilleur jeu musical sur console !

Vous voulez tout savoir sur Daigassô Band Brothers DX ? Vous envisagez de l'acheter mais hésitez encore ? Vous avez peur de ne rien comprendre à un jeu en japonais ? Par ici !

Titre original : 大合奏!バンドブラザーズDX
Date de sortie : 26 juin 2008 (Japon uniquement)



Daigassô! Band Brothers DX est la suite de Daigassô Band Brothers. Le concept et le gameplay sont identiques au premier jeu, il s'agit encore d'appuyer en rythme sur les boutons qu'indique l'écran pour faire sortir des notes de l'instrument choisi.


Si vous avez des doutes, les concepteurs ont eu l'excellente idée de faire une vidéo d'explication on ne peut plus claire qui présente simultanément quatre parties instrumentales et les quatre niveaux de difficultés (contre trois dans l'épisode précédent). Elle est peut-être visionnée à cette adresse. Si vous ne savez pas vous situer, une étiquette vous conseillera un niveau de difficulté adapté à votre niveau en fonction de l'évaluation reçue dans le mode « live du jour ».


S'il n'y avait dans le premier épisode que deux façons différentes de jouer, les percussions et les autres instruments, sachez qu'il y en a maintenant deux autres. Pour les différentes guitares, d'abord, on pourra utiliser le stylet pour gratter les six cordes figurées sur l'écran tactile tandis qu'on déterminera les accords à jouer avec la main gauche. Ceux que ce type de maniabilité effraie apprécieront la possibilité d'utiliser les boutons plutôt le stylet. Enfin, last but not least, il sera possible de chanter la mélodie de chaque musique contenant des paroles dans le mode karaoke, importante nouveauté de cet épisode.

Ce mode karaoke se divise en deux parties : diagnostic du type de voix et entraînement.

Dans le premier mode, on chante une chanson dans sa tonalité originale jusqu'à ce que la console détermine notre type de voix parmi une douzaine qu'elle reconnaît (R n' B, ballade, enka, pop, anime, notamment) et nous donne sous forme de pourcentage notre degré d'affinité avec cette chanson. Elle nous conseille également un autre morceau susceptible de convenir à notre style de chant parmi les musiques déjà présentes sur la cartouche et même parmi celles disponibles en téléchargement.

L'autre mode offre plus de paramètres puisqu'il permet de régler la tonalité du morceau ou le volume de l'accompagnement instrumental, d'entendre ou non la ligne mélodique en guise de guide ou encore de désactiver l'écho de notre propre voix. Ceux qui ont déjà expérimenté le karaoke au Japon se rendront compte qu'on s'y retrouve dans la même configuration et avec les mêmes paramètres, sachant que les instrumentaux des véritables karaoke sont souvent dignes d'un vieux synthétiseur ! Sachez que la tonalité peut être modifiée en cours de chanson sur une étendue de deux octaves, ce qui est pratique quand on se rend compte que l'on n'atteint pas les notes aiguës d'une chanson mais qui supprime l'excuse « c'est trop grave/aigu pour ma voix ».

Pendant la chanson, l'écran du haut affiche les paroles et une ligne mélodique approximative servant d'aide-mémoire mais ne permettant pas le déchiffrage tandis que l'on trouvera sur celui du bas les réglages de tonalité, de volume de la musique ainsi qu'un petit récapitulatif de sa performance (avancée du morceau, endroits ratés, ponts instrumentaux).

Après avoir chanté (en se tenant entre 15 et 20 cm du micro de sa DS, comme le rappelle l'écran supérieur), on nous indique notre sens du rythme, de la justesse, si l'on a trop ou pas assez eu recours au vibrato, aux ornements (au sens musical) puis le jeu caractérise notre voix et nous donne notre tessiture (par exemple soprano ou alto pour les femmes). Ah, j'oubliais, votre prestation est notée ! Comme pour le mode « interprétation », le jeu nous évalue sur 100. Chose curieuse, les paroles des chansons en japonais sont toutes en hiragana et il n'est pas possible de les afficher en kanji. C'est un peu dérangeant pour les japonisants car les kanji aèrent et rendent la lecture plus fluide pour qui les connaît mais ce choix aura le mérite de rendre le karaoke accessible aux débutants en japonais. On pourra également à la fin du morceau revoir le graphique de l'écran inférieur et s'entraîner sur les passages ratés. Il est même possible de les réécouter à la vitesse désirée (de la moitié au double de la vitesse normale).




Waaaah


Aux trente pistes intégrées à la cartouche, pas toutes intéressantes, on peut ajouter quelques pistes cachées et surtout les cent musiques téléchargeables gratuitement via la CWF Nintendo, afin de créer une playlist personnelle ! À la mise en ligne de cet article, le nombre de morceaux proposés en téléchargement est de 5013 (avec quelques doublons). Voilà une caractéristique qui rend ce jeu tout à fait unique et remarquable et qui a de quoi remplir d'enthousiasme n'importe quel joueur. Vous avez adoré le dernier Ghibli ? Pourquoi ne pas en télécharger la chanson-thème dans le jeu ? Vous pourrez en jouer chaque partie instrumentale et même la chanter à tue-tête en soirée (et ça n'existe pas que dans les pubs Nintendo, c'est une expérience personnellement vécue en août 2008, quand le battage autour de Ponyo était maximal au Japon).




Ecran de sélection du morceau. Notez la différence de couleur de la pastille selon la note reçue





Pour obtenir la note maximale, il faut avoir chaque note parfaitement en rythme. Une seule faute et on rate d'office le 100%


On n'en comprend pas la raison mais il est impossible d'effacer une musique téléchargée de sa cartouche. On pourra la supprimer de la liste des morceaux affichés mais on ne pourra pas la remplacer par un autre morceau, chose curieuse, surtout quand on sait que la cartouche dispose de cent emplacements supplémentaires uniquement dédiés aux morceaux reçus d'un ami ou créés dans le mode « composition ». Cette restriction a sans doute été décidée pour encourager chacun à créer sa musique pour l'ajouter à la liste des musiques disponibles en téléchargement. À ce propos, on ne peut pas envoyer de composition personnelle mais uniquement des musiques répondant à divers critères expliqués dans le livret ou sur internet, en accord avec la JASRAC, l'équivalent de la SACEM au Japon.

Pour s'y retrouver parmi les 230 et quelques morceaux que la cartouche peut contenir (30 morceaux de base + quelques morceaux cachés, 100 morceaux téléchargés, 100 morceaux composés ou reçus par un ami), Nintendo a prévu une fonction de recherche. On peut ainsi chercher le nom d'une chanson à l'aide d'un clavier virtuel ou bien chantonner la mélodie face au micro (la reconnaissance marche plutôt bien).




Recherche classique





Recherche grâce au micro

Un mot sur le mode « live du jour » dans lequel on joue un morceau imposé face à une foule qui n'attend qu'à s'enflammer. Car elle s'enflamme littéralement sur l'écran du bas quand on enchaîne avec réussite les notes ! Si on rate complètement sa prestation, cette foule se décimera petit à petit jusqu'à ce qu'on voie l'étrange personnel du bar nettoyer la salle vide. Le but de ce mode est surtout de progresser en niveau jusqu'à avoir dix étoiles, tout en débloquant quelques morceaux. Une chanson réussie avec un score compris entre 90 et 94 ? Vous gagnez une étoile. Entre 95 et 99, vous en gagnez deux. Entre 80 et 89, vous gardez votre nombre d'étoiles et en dessous, vous en perdez, etc. Avec un peu d'entraînement, on arrive très rapidement à 10 étoiles et on ne revient plus à ce mode ensuite, bien qu'il soit intéressant en cela qu'il propose les morceaux sous forme arrangée. Par exemple, si le thème du jour est « baroque », attendez-vous à jouer n'importe quel morceau de votre liste au clavecin. Je reviendrai un peu plus loin sur les différents arrangements puisqu'on les retrouve dans le mode radio.

Le premier Daigassô comprenait 48 instruments, cette suite en comporte dix de plus, à la qualité un peu réhaussée. Les sonorités sont moins sèches avec l'ajout d'une légère réverbération et les timbres semblent maintenant plus riches bien qu'on sente encore de légers grésillements sur certains instruments. Par ailleurs, la possibilité d'un jeu en accords renforce le réalisme de l'écriture en même temps qu'elle remplit mieux l'espace sonore, on a ainsi des instruments qui jouent bien ensemble et corroborent le titre du jeu. En effet, le gassô de daigassô désigne en japonais le fait de jouer ensemble (dai ajoute l'idée qu'on joue en grand nombre).




Voici la liste des instruments, chacun est accompagné d'une courte description


Vous pouvez également entendre un sample de chaque instrument sur cette page du site officiel.

Si vous disposez d'une Wii japonaise, il vous sera possible grâce à un code que vous trouverez dans le boîtier du jeu de télécharger gratuitement la chaîne Daigassô. Grâce à celle-ci, on peut jouer sur sa DS tout en utilisant le son d'un téléviseur ou d'enceintes qui y sont branchées. Le son un peu grésillant de la DS est alors remplacé par un son plus propre et rond, ce qui donne plus d'homogénéité aux arrangements. Si l'affichage sur le téléviseur est plutôt épuré, montrant une scène avec des instruments sans musicien, il a l'avantage de montrer les paroles de la chanson s'il y en a. Ici, c'est de toute façon le son davantage que l'affichage qui importe, sachant que chaque joueur sera normalement concentré sur son écran de DS.

À titre d'exemple, j'ai enregistré l'incipit de « You were there », la jolie chanson de fin du jeu ICO (Playstation 2) directement depuis la sortie DS puis depuis la sortie son de la Wii. La différence est plutôt nette, non ?






sur DS



et sur Wii





Autre nouveauté, la Radio, divisée en deux modes : le mode radio Wi-fi (Barbara Music Hour) et le mode normal (Barbara Sexy Music Hour).




On utilisera le mode Wi-Fi pour écouter les dix musiques les plus téléchargées du moment. En appuyant sur le bouton de téléchargement en bas de l'écran, on peut directement accéder au téléchargement de la musique en question. Inutile d'aller jusqu'à la page de téléchargement pour avoir les paroles de la chanson car elles sont directement affichées sur l'écran de la radio. Ce mode n'est intéressant que dans la mesure où il présente en gros quelle musique marche au Japon au moment où vous accédez à la radio. Si vous n'aimez pas la J-Pop ou les tendances, vous pourrez vous en passer sans même verser « one drop », titre de la chanson actuellement en tête des téléchargements. Une fois le Top 10 passé, il faut savoir qu'on peut quand même écouter les dernières musiques ajoutées, entrecoupées des conseils de la mascotte Barbara (avez-vous déjà essayé de jouer à Daigassô avec votre Wii ? Si vous n'avez pas le Wi-fi chez vous, vous pouvez télécharger des musiques depuis une borne dans un magasin, etc.).




Le mode local de la radio est plus intéressant. Naturellement, les morceaux seront tirées de sa collection. Si l'on ferme sa DS tout en ayant pris soin d'y brancher des écouteurs, celle-ci se transforme en espèce de baladeur diffusant la Barbara Radio. Enfin, ça, le premier Daigassô permettait déjà de le faire.





Pour être honnête, ce qui est davantage intéressant, c'est la fonction iJockey, qui, si on l'active, arrange les musiques à la volée dans un style choisi au hasard. Les résultats étant plus ou moins heureux, on pourra désactiver cette fonction et choisir soi-même l'arrangement que l'on veut pour arriver à des résultats parfois vraiment réussis.




  • Jazz (instrumentation plus jazz, syncopes)
  • A la japonaise (instruments traditionnels japonais)
  • Doux sommeil (tempo très lent, tout est joué au vibraphone)
  • Piano (tout est joué au piano)
  • Famicom (instrumentation NES)
  • Eglise (tempo un peu plus lent, orgue)
  • Pays du sud (Steel drums, cuivres)
  • Hard rock (guitares électriques)
  • Orchestre (tempo un peu abaissé, instruments et percussions d'orchestre)
  • Horreur (tempo lent, mélodie et harmonies dissonnantes)
  • Okinawa (mélodies reprenant vaguement un mode de la musique d'Okinawa, shamisen pour rappeler le son du sanshin, steel drums)
  • Arabe (mélodies reprenant vaguement un modèle de musique arabe)
  • Baroque (clavecin)
  • Boîte à musique
Pas grand-chose à dire sur le mode multijoueur, le principe est le même qu'avant : une cartouche, jusqu'à huit joueurs et en avant la musique ! On perd la possibilité d'écrire en plein morceau de petits messages à ses camarades comme dans le premier Daigassô mais on gagne en retour celle de pouvoir choisir sa difficulté parmi quatre niveaux. À la fin d'un morceau, on nous donne une note, la moyenne des notes et un nom pour le groupe (qui sera ensuite affiché sur l'écran titre). À noter que la chaîne Wii permet aussi de jouer à 8 DS.




Image du premier Daigassô. Un single Pikmin à celui qui traduit ce que j'ai écrit





Par ailleurs, si le joueur dit « leader » (celui qui a la cartouche) coupe la connexion, les autres joueurs n'auront plus un écran les invitant à éteindre leur console mais pourront refaire chaque partie du morceau autant de fois qu'ils veulent jusqu'à ce que la console soit éteinte.




La connexion a été interrompue mais vous pouvez encore jouer sur ce morceau jusqu'à l'extinction de la console.





Enfin, comme pour le premier Daigassô, on peut jouer à autant de joueurs que l'on veut si chacun possède sa cartouche !




Le mode composition est un séquenceur portable qui reprend les qualités du premier (sauf qu'il est maintenant accessible dès le début du jeu) en lui ajoutant nombre de possibilités. On pourra maintenant utiliser une seule des huit voix pour faire entendre un accord et non plus quatre, ce qui libère un peu de place dans l'instrumentation. Parmi les autres nouveautés, notons la facilité d'entrer de la musique (par la voix, les touches d'un mini-clavier de piano tactile, directement sur la partition), la possibilité, en cours de composition, de baisser ou augmenter le tempo ou le volume, de changer l'armure (nombre d'altérations à la clé), de disposer facilement ses instruments dans l'espace stéréo, d'appliquer quelques effets aux instruments (enveloppe, vibrato notamment) et encore d'ajouter des paroles pour la partie karaoke.




Application des paroles à la mélodie dans le mode composition


Modification du timbre d'un instrument


Insertion des notes via un clavier virtuel





Ce mode composition étant très vaste et plutôt technique, je vous propose de me poser des questions à son propos dans les commentaires s'il vous intéresse particulièrement.




On ne change pas une recette qui marche, Nintendo l'a bien compris et n'a rien enlevé à la suite du premier Daigassô. Le jeu a au contraire été bien enrichi, que ce soit au niveau des instruments (meilleure qualité, meilleur choix), de l'interface (maintenant manipulable à la croix alors que celle du premier était seulement tactile), de l'espace de jeu (apparitions de véritables mesures à trois temps), ou encore de la playlist (morceaux en téléchargement ; 10 étoiles de difficulté au lieu de 5), faisant d'un excellent jeu musical le jeu musical parfait sur console.




Ceux qui ont peur du japonais peuvent se rassurer, les textes ne sont pas bien importants dans le jeu et les modes principaux sont tout à fait accessibles, comme pour le premier épisode. Enfin, je rappelle qu'une DS française lit le jeu sans problème et que les téléchargements ne sont pas réservés aux Japonais mais également accessibles depuis la France. Par ailleurs, n'hésitez pas à poser des questions via les commentaires si vous bloquez ou que vous avez besoin d'un conseil (j'écume le jeu depuis sa sortie fin juin 2008).





Enfin, car un article qui parle de musique sans véritable musique est bien triste, voici quelques extraits enregistrés par mes soins.

Tout d'abord, quoi de mieux, pour comparer les améliorations que deux titres communs aux deux versions ? Commençons avec le désormais fameux thème d'Ashley, de Wario Ware Touched !






Thème d'Ashley , version Daigassô 2004



Thème d'Ashley, version Daigassô 2008


Continuons la comparaison avec le thème de Barbara, mascotte du jeu.








Voici maintenant des morceaux en vrac dont j'espère qu'ils vous donneront envie de jouer au meilleur jeu musical de l'univers (ce n'est que mon avis !).





Joe Hisaishi - Ponyo sur la falaise


Joe Hisaishi - Summer (L'été de Kikujiro)


Ryûichi Sakamoto - Merry Christmas Mr Lawrence (Furyo)


Nintendo - Ocean (The Legend of Zelda: The Windwaker)


Remioromen - Kona yuki


Rimi Natsukawa - Nada sousou


Erik Satie - Première gymnopédie (version jazz)


Hirokazu Tanaka - Repaire de Kraid (Metroid)


Sound Horizon - Koibito wo uchiotoshita hi


Sound Horizon - Reiin no sekai


Sound Horizon - Yield


Yumi Arai - Rouge no dengon (chanson entendue au début de Kiki la petite sorcière)


Dreams Come True - Yasashii kisu wo shite


Kôji Kondô - Super Mario Galaxy


W.A. Mozart - Marche Turque (version tango ; le grésillement ne vient pas du jeu mais du volume à l'enregistrement que j'ai mal réglé, mes excuses !)


W.A. Mozart - Symphonie 40 (version tango)


Jackson Five - ABC


Maurice Ravel - Toccata (Tombeau de Couperin)


B. Smetana - La Moldau (Ma patrie) - version jazz


The Boom - Shima uta


Nobuo Uematsu - Thème principal de Lost Odyssey


Pour acheter le jeu sur Play-Asia (fr), cliquez ici.

7 commentaires :

  1. Kikou Denys,
    Belle présentation, mais à vrai dire je n'ai jamais compris l'intérêt de jeux où il faut imiter des instruments (surtout avec un rendu virtuel)... Pour moi c'est encore plus inutile que les imitations virtuelles de sport.
    Ceci dit le karaoke a l'air travaillé. Enfin, faut aimer avoir l'air ridicule à chanter devant une portable ^^. A quand une épreuve où il faudrait siffler ?

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  2. En effet, très belle présentation, bravo !
    Pour être honnête, en dehors du design de la mascotte, tout fait carrément envie !
    Les extraits sont rigolos, certains sont vraiment fidèles (jore Lost Odyssey) et d'autres sont... particuliers (jore La Moldau jazzy)

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  3. Salut Batoul,

    tu t'en seras douté, l'intérêt n'est sans doute pas musical ! Je ne sais pas si tu as déjà joué à des jeux de rythme / musicaux, c'est vraiment un plaisir de jeu différent des jeux plus classiques mais c'est également différent d'un vrai instrument.

    Je joue aussi un peu de piano, sanshin (luth d'Okinawa, ancêtre du shamisen), vaguement de l'ocarina, de la guitare (instruments tous différents d'un point de vue organologique, tu seras d'accord avec moi) et ça ne m'empêche pas de prendre du plaisir à imiter un shamisen avec des boutons !

    Le plaisir de Daigassô n'est pas dans l'imitation de la technique instrumentale, c'est plutôt une façon d'écouter autrement sa musique. Pour ma part, je suis musicien et j'ai étudié l'harmonie mais il y a aussi des personnes qui constatent grâce à Daigassô l'importance d'une belle ligne de basse, d'une mélodie inintéressante d'alto en plein milieu de l'harmonie et en ça aussi, le jeu est intéressant.

    On a beau connaître un morceau depuis dix ans, si on en joue séparément chaque voix, on entend la façon dont chacune constitue le morceau et fait naître la symphonie dans son sens premier. C'est pas formidable, ça, pour un jeu grand public ?

    Le mode Karaoke est vraiment amusant et finalement pertinent car maîtrisé. En même temps, lancer un karaoke mal foutu au Japon aurait créé des émeutes qui auraient fini par renverser le gouvernement.

    Enfin, je n'ai pas mis ça dans le test mais imaginons qu'on joue une fois chaque partie des 130 morceaux (j'exclue les morceaux créés sur la machine ou échangés), on arrive à plus de mille voix différentes ! Voilà pour la durée de vie.

    Raul, les morceaux jazz sont vraiment agréables (ce sont ceux que j'ai faits les premiers) et on y trouve même de petits éléments mélodiques qui s'apparentent à de l'improvisation. Lost Odyssey est également une perle et la partie de flûte est très agréable à jouer !

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  4. C'est étonnant tout ce qu'elle peut faire cette petite console. L'interface tactile a l'air de beaucoup aider.

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  5. Aprés avoir jouer perso 350 heures dessus, fait un wiki de 30 article parler sur mon blog durant 15 articles long, je peut te dire, que se jeux et Le meilleurs jeux Musical sur Console ^^

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  6. Salut Joshua et merci de ton message.

    C'est très bien que tu apprécies Daigassô à sa juste valeur, hélas, je ne peux cautionner le contenu de ce wiki qui, en plus d'être plein de fautes, ne me semble pas moral et respectueux envers les créateurs du jeu.

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  7. Pas ma faute si il est introuvable en France...

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