12 janvier 2008

Taiko no tatsujin DS Touch de Dokodon !


Titre original : 太鼓の達人DS タッチでドコドン!
Date de sortie : 26 juillet 2007 (Japon uniquement)
Développeur : Namco-Bandai

Taiko no tatsujin (maître du taiko) est une série très populaire au Japon. On trouve surtout ce jeu sous forme de borne d'arcade mais il est également sorti sur Playstation 2 et PSP. Si les versions Playstation 2 sont livrées avec un taiko et des bâtons, la PSP doit se contenter de ses boutons. Quant à la DS, les concepteurs ne pouvaient pas passer à côté de ses capacités tactiles et ont décidé de joindre au jeu deux stylets un peu plus gros que celui livré avec la console.


Le gameplay est vraiment simple : il suffit de taper en rythme sur les pastilles de couleur défilant de la droite vers la gauche, ce qui revient à taper au centre du taiko, sur ses côtés, ou encore à effectuer divers roulements. Ces contrôles sont bien vite assimilés et le plaisir de jeu est immédiat.

À chaque lancement du jeu, on nous explique qu'il ne faut pas appuyer trop fort sur l'écran pour éviter de l'endommager. Les précautions d'utilisation ne s'arrêtent pas là, le livret nous indiquant de son côté la façon dont il faut tenir les stylets. Autant vous dire tout de suite que ce n'est finalement pas très confortable de cette façon et que l'originalité principale de cette version DS tombe rapidement à l'eau.


On finira donc tôt ou tard par adopter la jouabilité aux boutons, les morceaux très difficiles étant carrément impossibles à maîtriser aux stylets (ou alors prévoyez trois écrans de protection sur votre DS).

La playlist est composée de 30 morceaux et peut aller jusqu'à 35 si vous êtes sage et que vous terminez avec succès les morceaux difficiles. Comme toujours dans les jeux de rythme japonais, on trouve, entre autres, de la J-pop, des génériques d'animés, du classique et de la musique de jeu (Thème de Super Mario Bros, notamment !). Il y a du bon et du moins bon mais on trouve dans chaque morceau des passages vraiment agréables à écouter et à battre au taiko. Parmi les morceaux à débloquer, on en trouve un pour ensemble de taiko qui représente, à mon goût, un véritable sommet en matière de musicalité et de sensations de jeu. Celui-ci est en fait disponible en trois parties de difficulté différente et qu'on ne débloque qu'après avoir bien souffert dans le jeu.


J'ai enregistré une session de jeu sur ce morceau afin de vous en donner une idée. J'ai bien évidemment été moyen dans le timing et manqué le perfect à cause de -hum hum- la nervosité et de l'appareil photo situé entre moi et la console.



J'en profite pour rassurer les allergiques aux jeux de rythme en précisant que la difficulté du jeu est vraiment progressive et qu'on n'est à aucun moment obligé de passer au niveau supérieur. Ceci dit, les morceaux du mode facile sont vraiment... faciles et on a vite envie de passer à plus consistant en débloquant le mode moyen. Puis le mode difficile. Pour terminer, le mode Oni (ogre, en japonais) offrira un vrai challenge à la mesure des otakus les plus patients. Au sein-même de ces divisions en niveaux de difficulté, les morceaux sont notés d'après une échelle d'une à dix étoiles vous permettant de bien jauger votre progression.

Une des particularités de cette version DS est qu'à mesure que l'on termine les morceaux, on débloque de nouveaux déguisements pour la mascotte du jeu (le taiko vivant qui se dandine pendant les morceaux), ceux ayant le plus de classe étant évidemment les plus difficiles à gagner. On pourra aussi recevoir de nouveaux sons (batterie, tambourin, Pacman, sumo, micro-ondes, pets (!), etc.) pas toujours du meilleur effet à côté du son de taiko de base.


Ces nouveaux éléments vous sont révélés par des courriers reçus tout au long du jeu. Ceux-ci peuvent aussi vous lancer des défis comme réaliser un combo de 250 sur un morceau donné, faire un score d'au moins 40000, toucher au moins cinquante fois les pastilles avec un timing parfait, etc. Quand vous réalisez l'objectif, vous recevez un nouvel élément. Un autre mode permet de débloquer différents effets et de faire monter son rang. Celui-ci ne vous offre qu'un essai par jour mais vous pouvez bien entendu vous entraîner à volonté dans le mode normal.


Si tous ces challenges ne sont pas assez durs pour vous, vous pouvez également vous amuser à inverser la couleur de toutes les pastilles des morceaux ou à les faire défiler deux ou quatre fois plus vite. Vous pouvez également rendre ces pastilles invisibles, ne laissant plus que les sous-titres (kuchi shôga, système onomatopéique japonais de prononciation des bruits de percussion) vous guider. Ce genre de modifications est rendu possible une fois un certain niveau atteint dans le jeu et promet de bien torrides heures en sus pour les plus acharnés.

Enfin, comme pour Daigassô Band Brothers, il est possible de jouer à quatre avec une cartouche seulement, le jeu devenant ainsi parsemé de divers sales coups, comme dans tout mode multi-joueurs se respectant.

En bref, Taiko no Tatsujin DS est l'un des meilleurs jeux de rythme d'une console que l'on n'aurait pas pensée faite pour le genre. Le gameplay est vraiment jouissif et on s'en lasse difficilement. Si vous êtes de passage au Japon, n'hésitez pas à essayer la borne d'arcade (Taiko no Tatsujin 10, déjà !) qui offre de toutes autres sensations !



Avant d'acheter le jeu, vérifiez bien que figure sur la jaquette la mention "mise à jour" comme indiqué sur cette page. Les versions précédentes souffrent en effet d'un bug.

Dernière chose, on a appris cette semaine via Famitsu la sortie, vraisemblablement dans l'année, d'un nouveau Taiko no Tatsujin sur DS, comprenant un mode aventure, les deux petits batonnets et un accessoire pas encore révélé.

Site officiel (jp)
Liste des morceaux (jp)
Publicité japonaise du jeu [youtube]

Pour acheter le jeu sur Play-Asia (fr) :



1 commentaire :

  1. Encore un test bien complet, avec en prime une démonstration sensationnelle ; bravo pour la performance !

    La vidéo ne rend pas vraiment compte de la qualité du son mais ça semble raisonnable pour la DS, le taiko sonne plutôt bien. Et le morceau en lui-même est effectivement excellent, ça doit donner encore plus lorsqu'on entend mieux les taikos de l'accompagnement.

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